Quelques notes de musique ( libre )( suite du rez de chaussé)

Messages : 21 Date d'inscription : 28/06/2012 Age : 29

Je me suis décidé à sortir du premier bâtiment dans lequel je m'étais rendu précédemment avec les gardes du corps pour affirmer ma venue dans la pension Shimizu, tout c'est passé normalement et les gardes sont partis juste après pour ranger mes affaires excepté mon violon que j'avais soigneusement sorti de sa boite pour en jouer un peu dehors. Je me suis donc rendu dans le jardin de la pension qu'une élève m'avait indiqué en me regardant avec de grands yeux surpris, je l'ai remercié pour ensuite y aller doucement, mon violon à la main savourant autant que je le pouvais les légères brizes qui frottaient mon visage.
Je vis quelques fleurs de cerisier tombaient près de moi, je soulevais ma tête et décidais alors de jouer ici sous cet arbre majestueux que j'aimais tant, d'ailleurs mon deuxième prénom est Sakura mais ça il n'y a que mes proches qui le savent.
Je ferme les yeux en me plaçant dans la bonne position debout, détachant mes longs cheveux blanc tombant en cascade sur mon dos, le menton sur mon violon et les mains en position, je commence alors à jouer un air qui m'est propre, un air mélancolique que j'apprécie et qui reflète mon humeur.

Je l'ai donc suivit!
Ses gardes sont partis après avoir été sur qu'elle était bien inscrite. Elle a aussi demandé quelque chose à une élève, quoi je ne sais pas. L'élève l'a d'ailleurs regardé bizarrement, avec de grand yeux effarés. Elle s'est ensuite dirigée vers le jardin.
Ce si bel endroit que je trouve merveilleux. Il est un symbole d'inspiration pour moi. Il est magnifique.
Elle s'est posée en dessous du cerisier. Des pétales de fleurs tombent sur ses cheveux blanc glissant en cascade dans son dot. Elle sort alors son violon, le place à son menton et commence à jouer.
C'est une musique envoutante et triste. Je ressens la profonde mélancolie qui réside dans son cœur. Elle a du vivre une épreuve difficile, quelque chose qui lui brisa son âme.
Une petite larme coule sur ma joue. Je regarde alors autour de moi et, voyant qu'il n'y a personne et qu'elle ne me voit pas, je commence à danser. Doucement, lentement, au rythme de la musique.
Les mouvements sont légers, simples. Dans cette danse il n'y a rien d'autre que la simplicité. une brise légère emporte mes cheveux et les font onduler au son du violon. C'est comme si le vent accompagnait la mélodie.
Je danse, comme je n'avais jamais dansé. Avec une émotion encore inconnue, sur le rythme mélancolique de la musique, qui à maintenant enivrer mon esprit.

Messages : 21 Date d'inscription : 28/06/2012 Age : 29

Je fermais mes yeux pendant un bref instant pour me concentrer sur ma mélodie et au bout d'un certain temps à jouer je me remémorais des souvenirs douloureux, une larme coula le long de ma joue et j'ouvris alors mes yeux qui scrutaient le jardin, je vis alors dissimuler la jeune fille de tout à l'heure en train de danser, elle aussi avait une larme le long de sa joue, cela me surpris, je l'observais en train de danser au son de mon violon moi qui avait l'habitude d'être solitaire lorsque je me m'étais à jouer maintenant quelqu'un sait ce que je joue et la façon dont je le fais, c'est un peu gênant. Je finis mon morceau et je la regardai finir de danser, je me dirigeais ensuite vers elle, le violon à la main pour l'observer.

"Pourquoi pleurez vous ?"

Une question très bête mais qui me trottait dans la tête depuis que j'avais vu cette larme déferlait le long de sa joue. Elle trouvait ma musique belle, elle pensait à quelque chose en particulier, je devais savoir car c'était la première fois que l'on m'avait écouté jouer dans mon intimité et surtout la première fois quel quelqu'un pleurer à cause de ma musique.

La musique s'était arrêté sans que je m'en rende compte.
J'avais surement du danser encore un peu après la fin de la mélodie car Himeka était maintenant devant moi. Elle m'observait, son violon à la main.

"Pourquoi pleurez vous ?"

Je ne pu m’empêcher d'afficher un visage gêné et honteux. D'habitude, je ne pleure devant personne. Les larmes sont une faiblesse. Une faiblesse que j'évite d'afficher devant les autres et qui reste enfouie au fond de mon cœur, au fond de mon être.
Je n'avais pas envie de m'expliquer. Cela ne regardait personne pourquoi je pleurais mais elle avait bien le droit de savoir vu que c'était à cause de sa musique.

"Je crois bien que votre musique m'a affaiblie l'esprit. On ressent dans cet air une profonde mélancolie que peu de personne connaissent. Je dois vous l'avouer, il est bien inhabituel que je pleure et encore moins devant quelqu'un, mais j'aimerais savoir. Pourquoi mettez vous tant de tristesse dans votre musique ? La question peut vous paraitre un peu brutale mais il faudrait que je sache réellement pourquoi j'ai pleuré."

Mes joues reprirent leur couleur naturelle et je me senti respirer pus calmement. J'essuyais les larmes de mon visage et remis mes cheveux en place, décoiffé par le vent capricieux.

Messages : 34 Date d'inscription : 03/07/2012 Age : 30

Il y aurait donc une nouvelle. C’était bien ennuyeux, j’avais déjà fort à faire à étudier chaque étudiant dans le moindre recoin. En classe, Alice s’était proposé pour lui faire visiter quelques peu les lieux. Sa m’emmerdais au plus haut point. Je voulais m’amuser un peu avec ce nouvel inconnu. J’ouvrais mon carnet et, mit une simple croix sur une page vierge. Cette page serait dédiée à l’inconnu. Comme toujours, j’étais excité à la perspective que cette personne sorte de l’ordinaire. Il n’existait que peu de personne dans la pension digne d’intérêt et, pourtant, tous étaient présents dans ce fameux carnet. Une fois ce dernier rangé dans mon sac en bandoulière, je me levai tranquillement, attrapant mon appareil photos. J’avais de la chance de devoir bosser sur mon projet de mécanique, cela me permettait d’avoir moins d’heures de cour qu’à l’origine.

Le plus dur maintenant était de trouver l’inconnu. Elle était forcement avec Alice, je me devais de les retrouver. Plus je les cherchais, plus ma soif d’intérêt grandissait. C’était une soif insatiable qui, engorgeait mon esprit tourmenté. Le fait est que les êtres humains sont des créatures bien plus intéressantes que l’on ne l’aurait cru. Ils sont capable, sous les couverts de noble caractères, des pires abominations pour un compte d’individualisme, la société y aidant. Mais c’était aussi ce double tranchant qui, était si intriguant.

Enfin j’entendis un air de musique dans la cour, un simple violon au main d’une jeune fille qui, ne manquait pas de charme. Elle avait des cheveux blonds très clair et, soigneusement coiffé, le soleil les mettant en valeur par des reflets doré ondulant sur ses mèches. Son teint extrêmement blanc me fit penser à la bourgeoisie, ainsi que ses apparats de princesse. Alice était à côté et, au combien intéressant, une larme avait coulé le long de sa joue. Cette fille si vivante avait pleuré. Je me demandais bien ce qu’avait pu faire la jeune bourgeoise (ou noble que savais-je) pour mettre la dynamique Alice à ce stade. Je ne pus m’empêcher de croquer mon pouce, un simple tic pour calmer mes ardeurs. C’était terriblement intéressant. Je pris une courte inspiration et, me prépara pour le spectacle. Oui le monde est un théâtre remplie de comédien. Je n’avais plus le temps pour ces réflexions barbantes.

D’un pas tranquille j’avançais vers les deux demoiselles, mon regard rouge fixé sur mes objectifs, un sourire malsain se dessinant tout de même, légèrement. J’étais arrivé jusqu’à elles, c’était l’heure de lever le rideau.

Ohayo ! Alors ce boucan venait d’ici ?

Je ne pus m’empêcher de faire remarquer à ma camarade ses pleurs.

Je ne te pensais pas si sensible Alice.

Messages : 21 Date d'inscription : 28/06/2012 Age : 29

Elle semblait si gênée par ma demande, elle semblait plutôt joyeuse lorsque nous nous étions rencontré précédemment pourtant, à l'heure actuelle elle avait versé une larme pour ma musique, peut-être que cela lui rappelait son passé ou un souvenir douloureux ou tout simplement peut-être avait-elle fait de l'empathie en ressentant ce que moi-même je ressentais en jouant cet air de violon qui m'était cher. Ce souvenir de ma vie heureuse avec celui que j'aimais et qui avait été sacrifié par ma mère, je n'en pouvais plus de ce sentiment qui envahissait mon coeur et qui me faisait pleurer la nuit, moi qui suis une fille forte je ne le suis plus la nuit, heureusement que je ne bois jamais d'alcool cela pourrait être catastrophique et je pourrai faire des choses que je n'aurais jamais faite auparavant. Alors qu'elle m'expliquait pourquoi elle pleurait, elle me demanda pourquoi ou du moins qu'est ce que j'avais vécu pour avoir un air si triste et mélancolique lorsque je jouais du violon, une question douloureuse et qui me serrait la poitrine, je ne savais pas si je devais lui dire car après tout, cela ne la regardait pas et nous ne nous connaissions pas assez pour parler de cela. Alors que j'allais plus ou moins lui répondre, un jeune homme vint à nous, avec des cheveux noirs et des yeux rouges étonnants, il semblait connaître la jeune fille du nom de Alice et la taquina même en déclarant qu'il ne la savait pas si sensible, je croisais les bras et vint vers lui pour l'observer droit dans les yeux.

"Puis je savoir à qui j'ai l'honneur ?"

Si je m'étais expliqué plus tôt il aurait tout entendu et quelque chose me dit que ce ne serait pas la bonne chose à faire, ses yeux rouges et son sourire si étrange me donne l'impression qu'il est louche et n'a pas de très bonnes idées en tête, je devrais certainement me méfier de lui .

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