Une arrivée loin d'être discrète ! ( libre à ceux qui le veulent )

Messages : 21 Date d'inscription : 28/06/2012 Age : 29

"Pour avoir osé donner ta virginité à ce garçon des rues, tu seras puni et envoyé à la pension Shimizu jusqu'à ce que tu sois prête à me succéder !"

Je repensais aux paroles de ma mère juste avant de me forcer à prendre des affaires et à monter dans la limousine qui me conduirait jusqu'à l'aéroport en destination de la pension Shimizu dont je ne connaissais absolument rien. Pendant les trajets, je suis agitée et j'essaye de me débarrasser des hommes qui me tiennent les bras pour m'empêcher de m'enfuir comme si j'étais une criminelle, c'est stupide. Au fur et à mesure du voyage, de la fatigue se fit ressentir et je m'endormis pendant près de deux heures, à mon réveil j'étais dans un avion bien au dessus des nuages sans rien pouvoir faire pour partir, j'ai bien pensé à un saut en parachute mais ce n'était pas la une idée très brillante. Je me suis donc résigné et endormi de nouveau jusqu'à la fin du vol.Une hôtesse de l'air me réveille pour me signaler que nous sommes arrivés et que je devais débarquer, je sors donc de l'avion en voyant une nouvelle limousine qui arborait le signe de ma famille avec toutes mes bagages à l'intérieur, je rentre à l'intérieur docilement et je me tais pendant tout le trajet jusqu'à la pension. Une demie-heure passa pendant que je regardais à travers la vitre arrière, le paysage était assez agréable mais semblait bien loin de la ville très moderne dans laquelle je vivais jusque là. Le véhicule s'arrête et le chauffeur ouvre la porte pour me faire sortir, des hommes visiblement engagé par ma mère portent mes bagages ils sont certainement là pour s'arranger pour que j'arrive à bon port, je marche donc avec toute la grâce dont je suis faite et en silence jusqu'aux portails qui s'ouvrent à mon arrivée, je rentre à l'intérieur pour aller jusqu'au hall d'entrée où mes bagages sont toujours portés, finalement j'attend devant la porte et l'un des hommes qui étaient avec moi se dirige vers le secrétariat pour savoir quoi faire à présent, je soupire et je croise les bras regardant les décorations dans le hall d'entrée. Je pense à voix haute sans me soucier de l'avis des "gardes"

"Mère veut parfait mon éducation dans ce lieu, c'est étrange qu'elle n'est pas dépensée une fortune pour cela."

Je me baladais depuis un moment dans les couloirs sans savoir quoi faire et déambulais lentement vers le hall d'entrée, près de l'accueil. Il y avait un moment que je n'avais pas vue de nouveau, il serrait bon que quelqu'un mette un peut de piment dans cette petite vie de pensionnaire...
Voilà l'accueil. Tient, il y a du monde aujourd'hui, peut être avons nous un nouvel élève ?!
Je me rapproche a pas de loup et observe la scène qui se déroule devant moi.
Un homme assez imposant parle avec l'une des secrétaires. Je n'entend hélas pas ce qu'il se dise. D'autres hommes, tout aussi impressionnant attendent devant la porte d'entrée et veille apparemment au bien être d'une étrange demoiselle.
Elle est debout, au milieu du hall, les bras croisés. Pas très grande (presque la même taille que moi) elle porte de magnifique cheveux blancs qui s’harmonisent parfaitement bien à sa peau de porcelaine. Elle ressemble à s'y confondre à une de ses poupées russes au teint si blanc, si parfait.
Je me rapproche sans me faire voir pour savoir si c'est une nouvelle élève ou quelqu'un de plus important. Je la voie s'impatienter et l'entend parler à voix haute.

"Mère veut parfait mon éducation dans ce lieu, c'est étrange qu'elle n'est pas dépensée une fortune pour cela."

Dépenser une fortune pour son éducation... Elle est donc bien nouvelle. Je réfléchis longuement, caché derrière un grand rideau et décide enfin à lui parler.

"Bienvenue à toi. J’esquisse l'un de mes plus beau sourire et lui tend une main amicale. Moi c'est Alice, ravie de te rencontrer."

Continuant de sourire, je la regarde dans ses yeux d'un bleu envoutant et attend sa réponse.

Messages : 21 Date d'inscription : 28/06/2012 Age : 29

Je n'avais pas tellement remarqué les pensionnaires, certains dans la cour m'avaient observés à mon arrivé, d'autres aux contraires ne faisaient pas tellement attention à moi plus à mes gardes du corps et je n'avais pas non plus remarque que j'étais observé par une jeune fille près de moi, je me demandais bien combien de temps j'allai rester dans cette pension sans craquer. Au milieu de tous ces jeunes dont je ne connais ni le nom ni même le rang, ce qui est sûre c'est que ils ont rarement vu des personnes comme moi, ils sont tous pratiquement japonais je n'ai pas encore vu d'étrangers, certains portent des uniformes d'autres des tenues selon leur style, enfin ce sont des jeunes quoi ils n'ont rien d'extraordinaire, ils sont banales.
Sans que je m'en rende compte, une jeune fille visiblement japonaise s'était rapproché de moi en silence et se présenta à moi sous l'identité d'Alice Aoki, elle me disait qu'elle était ravie de me rencontrer. Je tourne la tête et décroise les bras l'observant de haut alors que nous faisions quasiment la même taille, sans un sourire étant donné que je n'étais pas heureuse d'être à cette endroit à ce moment précis, je lui répondis avec l'éducation que ma mère m'avait déjà prodigué lorsque je vivais en Autriche.

"Enchantée de vous rencontrer mademoiselle Alice, en revanche je suis moins enchanté par ce lieu dans lequel je ne désire pas être, je me prénomme Himeka Tokikawa, vous pouvez m'appeler mademoiselle Tokikawa ou Himeka-sama selon votre envie"

Le garde principale finit visiblement mon inscription et décida d'aller déposer mes affaires dans ma chambre qu'il m'indiqua à l'oreille pour que personne ne l'entende, je l'arrêtais quelques instants pour prendre à l'intérieur de ma valise, mon violon qui m'avait été offert par celui que j'aime et qui m'a était enlevé. Je les fais disposés et je me retourne vers la jeune fille :

"Mademoiselle Alice, visiblement je vais devoir rester ici j'espère m'entendre avec vous"

"Enchantée de vous rencontrer mademoiselle Alice, en revanche je suis moins enchanté par ce lieu dans lequel je ne désire pas être, je me prénomme Himeka Tokikawa, vous pouvez m'appeler mademoiselle Tokikawa ou Himeka-sama selon votre envie."

Sa phrase était dite d'une manière distinguée. Elle devait vraiment faire partie d'une grande et riche famille pour avoir eu une éducation aussi soutenue.
Un garde revint, lui chuchota quelque chose à l'oreille et voulu repartir sans doute pour faire monter les bagages d'Himeka. Elle le stoppa et sorti de l'une des valise un magnifique violon. Elle avait l'air d'y tenir comme à la prunelle de ses yeux. Elle se retourna vers moi, me dit qu'elle devait rester ici et qu'elle espérait s'entendre avec moi. Cela me gène quand quelqu'un me vouvoie mais apparemment elle semble se tenir au règles qu'on lui a dictées. J'essayais donc de lui répondre avec le même tact et la même politesse.

"J'espère aussi m'entendre avec vous, mademoiselle Himeka. Si jamais vous avez besoin de quelque chose n’hésitez pas, je me ferrais un plaisir de vous aider si cela m'est possible."

Je lui fis un grand sourire et passa ma main dans mes cheveux. Elle n'avait pas vraiment l'air de vouloir rester ici... J'aimerais bien savoir pourquoi !

Messages : 21 Date d'inscription : 28/06/2012 Age : 29

La jeune fille parlait de la même façon que moi du moins elle essayait, elle utilisa la même politesse et cela me faisait plaisir d'habitude on me demande de tutoyer car le vouvoiement n'est pas habituelle chez les adolescents.
Elle décida de m'appeler mademoiselle Himeka et me proposa son aide au cas où j'en aurai besoin, c'était plutôt gentil de sa part de vouloir m'aider même plutôt naturel pour tout dire. Je souriais et l'observait de haut en bas, avançant ma main vers ses cheveux avec un très léger sourire :

"Merci Alice-san je vous le dirai au cas où"

Puis en passant ma main dans ses cheveux, je me retirais vers la cour avec mon violon pour réfléchir et jouer un peu de mon violon.

ps : je fais la suite dans la cour après ta réponse ^^ après tu me suis si tu veux mieux connaître Himeka.

Elle avait souri d'un sourire magnifique et m'observait en avançant sa main vers moi.

"Merci Alice-san je vous le dirai au cas où"

Elle passa alors la main dans mes cheveux. un geste que je ne 'avait pas compris, mais qui me fit sourire à mon tour. Elle se retira alors en direction de la cour., le violon à la main. Et pour je ne sais qu'elle raison, je la suivie. Quelque chose chez elle me donnais envie d'en savoir plus sur sa personne. Elle paraissait si triste. Elle ne le montrait pas mais je pouvait ressentir une sorte de blessure au fond de son cœur. Je voulais absolument savoir qui elle était réellement et ce qu'elle avait vécu.

Ps : J'accepte avec plaisir :) et te suis donc dans la cour !

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