L'arrivée à l'école

Comme à son habitude, Alice avait froid. A chaque fois qu'elle devait faire face à un changement, un froid glacial lui engourdissait le corps et la submergée complètement.
Elle montait à petits pas les marches des escaliers de l'école et arriva devant une grande porte. un très grande porte, tellement grande qu'elle se sentait écrasée par cette masse imposante. Elle posa néanmoins la main sur la poignet et entra. La hall chaleureux la réchauffa un peu, mais de grand frisson la parcourait toujours de bas en haut.
"Y a quelqu'un?"
Sa voix résonna dans un silence de plomb. Elle remonta son sac sur son épaule et pris une grande bouffée d'air.
Il n'y avait personne.
Scrutant la salle, Alice aperçut l’accueil. Elle s'avança a pas feutrés et regarda discrètement à travers la fenêtre de la réception. L'intérieur était noir, elle avait beau se rapprocher et écarquiller ses petits yeux du mieux quelle pouvait, elle ne voyait rien.
Exaspérée elle parla a haute voix.
"N'y a-t-il donc personne pour m'aider !!"

Kiyoshi avait décidé d'être paresseux se matin et de rendre à l'accueil pour dormir sur les futons. Ils étaient là pour faire patienter les clients si jamais il y en avait trop. L'école ne voulait pas paraître pour une école de pauvres avec des chaises ou des bancs, qu'ils avaient fini par acheter ses futons. Kiyoshi avait fini par les trouver confortables et surtout très utiles pour la sieste.

Il avait donc enfilé une chemise blanche avec un débardeur blanc qui arborait deux rayures vertes de chaque côté, un jean blanc, des converses et sa paire de lunette fétiche. Il avait aussi d'emporter un bouquin, malgré le fait qu'il savait très bien qu'il allait s'endormir dessus.

Kiyoshi ne savait même pas trop lui-même pourquoi il préférait l'accueil brouillant pour dormir plutôt que la bibliothèque, pourtant les futons étaient les mêmes. Peut-être qu'il ne voulait pas s'avouer à lui-même qu'il aimait espionner les gens et voir arriver la compétition.

Il s'était donc couché sur le futon et avait commencé à lire, personne n'était encore arrivé à l'accueil. Kiyoshi finit par s'endormir sur son bouquin qu'il posa sur son visage et croisa les bras sur son ventre. Il s'endormit paisiblement jusqu'au moment une jeune fille fit son apparition.

Il entendit le bruit de la grande porte lorsqu'elle s'ouvrit sur le hall d'entrée, son premier hurlement lorsqu'elle demanda s'il y avait quelqu'un. La bêtise... mais il lui pardonna le fait d'avoir crier une première fois. La seconde fois qu'elle hurla, et cette fois-ci elle était à l'accueil tout près de Kiyoshi, il décida de se faire entendre.

Kiyoshi Argh, ça va pas non, de crier comme ça dans les couloirs?! Tu as pensé aux autres qui essayaient de peut-être relaxer ici. Et puis, tu es qui toi? On ne t'as jamais apprit que ce n'était pas civilisé de crier à tue-tête de la sorte? s'exclama-t-il en se levant brusquement du futon, le livre à la main. Non mais, qu'est-ce que c'est que cette école au juste, on y accueille des gens de plus en plus stupides on dirait.

Il y avait peut-être été un peu fort, mais elle le méritait pour l'avoir dérangé de cette façon alors qu'il piquait un somme. C'était les règles élémentaires de la politesse de ne pas crier à l'autre bout d'une pièce.

Kiyoshi prit son bouquin et s'apprêtait à partir, il ne voulait surtout pas demeurer en aussi mauvaise compagnie.

Kiyoshi "Argh, ça va pas non, de crier comme ça dans les couloirs?! Tu as pensé aux autres qui essayaient de peut-être relaxer ici. Et puis, tu es qui toi? On ne t'as jamais apprit que ce n'était pas civilisé de crier à tue-tête de la sorte?"

La voix était sortie de nul part. Alice, surprise fit un bon sur elle même.
A coté de l’accueil trônait de grands et beaux futons, dont un occupé par un jeune garçon. Il se leva, un livre à la main et repris de plus belle.

Kiyoshi "Non mais, qu'est-ce que c'est que cette école au juste, on y accueille des gens de plus en plus stupides on dirait."

Bouche bée, elle ne bougea pas jusqu’à ce que le jeune homme commença a partir. Ses propos avaient tourné dans sa tête comme dans un mixeur. Comment ça des personnes de plus en plus stupide ?
Elle se campa devant lui l’empêchant de passer. La différence de taille était flagrante mais elle ne se laissa pas faire pour autant.

Alice "Déjà mon grand, je n'ai pas crié ! Le hall est grand, ça résonne ce n'est pas ma faute. Et si le bruit te dérange, tu as sans doute une chambre ou tu pourra dormir tranquillement dans un silence de plomb sans que personne ne vienne dérange ta "seigneurie". Elle remonta la mèche qui était tombé devant ses yeux et le fixa intensément en continuant. Et d'ailleurs toi qui parlais de civilisation, insulter les gens en les traitant de personnes stupides ne fais pas très civilisé à mon goût !"

Elle se retourna, pris l'un des formulaire d'inscription posé sur le comptoir de l'accueil et s’assit en tailleur sur l'un des futons en ignorant totalement ce gamin gominé.

Les répliques de Kiyoshi semblait avoir laissé l'inconnue bouche bée. Il eut un sourire mauvais, alors elle était trop stupide pour lui répondre? Comme il le croyait, elle ne valait pas du tout son attention.

Elle reprit finalement contrôle d'elle-même et alla se planquer devant lui. Oh, alors elle en avait du cran finalement, peut-être était-elle moins stupide que ce qu'il aurait cru.

Alice » Déjà mon grand, je n'ai pas crié ! Le hall est grand, ça résonne ce n'est pas ma faute. Et si le bruit te dérange, tu as sans doute une chambre ou tu pourra dormir tranquillement dans un silence de plomb sans que personne ne vienne dérange ta "seigneurie". Elle remonta la mèche qui était tombé devant ses yeux et le fixa intensément en continuant. Et d'ailleurs toi qui parlais de civilisation, insulter les gens en les traitant de personnes stupides ne fais pas très civilisé à mon goût !

Kiyoshi » Content de voir que tu sais reconnaître les gens plus importants que toi. C'est bien, très bien même. Et si tu veux vraiment savoir, les fauteuils dans ma chambre ne sont pas confortables du tout, alors je viens très souvent ici pour piquer un somme. Seulement, les gens qui se présentent dans ce couloir ne crient pas aussi fort que toi. Il fit mine de vouloir se déboucher les oreilles, juste pour l'énerver encore un peu plus. Et puis, si tu es quelqu'un de civilisé, je m'excuse déjà d'avance, seulement, le fait que tu as crié dans ce hall n'a pas du tout laissé une bonne impression sur moi.

Très clairement frustrée, elle prit un formulaire d'inscription et alla s'asseoir dans un futon. Il déposa son livre sur une commode et prit place à côté d'elle. Il retira ses lunettes et serra les dents sur l'une des branches de la monture, comme s'il réfléchissait. Kyoshi regardait les indications qu'elle y mettait et aussi qu'elle était sur le point de péter un câble parce qu'il fixait son formulaire.

Kiyoshi » Hum... tu t'appelles Alice Aoki, 17 ans, donc tu es plus jeune que moi, et tu souhaites t'inscrire dans le programme d'art de cette école? Quoique à première vu, je doute que tu aies ce qu'il faut pour entrer dans un programme de sciences, mais bon, si tu souhaites aller en arts...

Il passa ses mains derrière sa nuque et ferma les yeux. Si elle était plus stupide que lui, il ne valait même pas la peine qu'il s'intéresse à elle, mais quelque chose chez elle l'intéressait. Probablement une des raisons pourquoi il n'avait pas déjà quitté cette pièce. Il attendit toute fois la réponse cinglante de sa collègue.

Kiyoshi » Content de voir que tu sais reconnaître les gens plus importants que toi. C'est bien, très bien même. Et si tu veux vraiment savoir, les fauteuils dans ma chambre ne sont pas confortables du tout, alors je viens très souvent ici pour piquer un somme. Seulement, les gens qui se présentent dans ce couloir ne crient pas aussi fort que toi. Il fit mine de vouloir se déboucher les oreilles, juste pour l'énerver encore un peu plus. Et puis, si tu es quelqu'un de civilisé, je m'excuse déjà d'avance, seulement, le fait que tu as crié dans ce hall n'a pas du tout laissé une bonne impression sur moi.

Comme si ça l’intéressait de savoir quelles impressions elle avait fait sur ce gosse de riche. Elle n'aimait pas cet air supérieur qu'étalait habituellement les gars dans son genre et qui ne faisait que rabaisser les autres à un niveau de petit peuple.
Il s'assit à coté d'elle, enleva ses lunettes, il scrutait attentivement ce qu'elle écrivait. Elle ne put s’empêcher de lui jeter quelques coup d’œil frustrés. Il avait quelque chose d'intrigant malgré le fait qu'il l’énervait au plus haut point.

Kiyoshi » Hum... tu t'appelles Alice Aoki, 17 ans, donc tu es plus jeune que moi, et tu souhaites t'inscrire dans le programme d'art de cette école? Quoique à première vu, je doute que tu aies ce qu'il faut pour entrer dans un programme de sciences, mais bon, si tu souhaites aller en arts...

Ses joues s'empourprèrent. Il ne savait pas ce qu'était le respect d'autrui ! Elle s'emporta de plus belle.
Alice » Comment peux tu savoir si j'ai ou non les capacités nécessaires pour entrer dans un programme de science ou d'art ?! Tu ne connais rien de moi alors n'affirme pas des choses que tu ne sais pas. Est ce que je viens fouiner dans ta vie priver moi ?! Ça ne se fait pas de juger une personne comme cela alors que l'on vient juste de la rencontrer ! Elle s'était levée du futon et surplombait maintenant ce jeune homme au regard poignant. Un peu de politesse ne fait pas de mal. Tu vois quelque chose du genre "Bonjour, tu es nouvelle dans cette école ? Ravi de te rencontrer !" Mais apparemment tu te pense trop supérieur pour te réduire à ce genre de bassesses.

Elle attendit sa réponse, le cœur battant a mille à l'heure.

Alice » Comment peux tu savoir si j'ai ou non les capacités nécessaires pour entrer dans un programme de science ou d'art ?! Tu ne connais rien de moi alors n'affirme pas des choses que tu ne sais pas. Est ce que je viens fouiner dans ta vie priver moi ?! Ça ne se fait pas de juger une personne comme cela alors que l'on vient juste de la rencontrer ! Elle s'était levée du futon et surplombait maintenant ce jeune homme au regard poignant. Un peu de politesse ne fait pas de mal. Tu vois quelque chose du genre "Bonjour, tu es nouvelle dans cette école ? Ravi de te rencontrer !" Mais apparemment tu te pense trop supérieur pour te réduire à ce genre de bassesses.

Il eut un immense sourire. Comme c'était plaisant de la voir littéralement s'empourprer à ses propos. Visiblement, elle ne voyait pas qu'il faisait exprès de passer des commentaires désagréables juste pour la voir se fâcher. Elle n'avait pas seulement mordu à l'hameçon, elle avait même manger le fil, la canne à pêche, le moulinet et peut-être même une partie de son bras pendant que l'on y était! Une expression qu'il aimait employer lorsqu'il faisait marcher le monde. N'empêche que même s'il la taquinait, il ne voulait pas réellement s'en faire une ennemie. Il était venu ici pour trouver une compagne qui lui serait idéal lorsqu'il deviendrait président de la compagnie. Très franchement, elle ne se passait pas une semaine avant qu'il se rende compte qu'elle ne lui servait à rien et qu'elle n'était pas si brillante que ça. Il n'aimait pas les femmes stupides, il n'était pas capable de les endurer, mais peut-être qu'elles finiront par le changer qui sait. Il pourrait peut-être même tomber amoureux de quelqu'un.

Kiyoshi » Bon, bon, bon, pas la peine de s'emporter, je ne faisais que te taquiner, quoique je suis entièrement conscient que ce ne soit peut-être pas la meilleure façon de le faire. Je sais quand même me montrer courtois quand je le veux bien. Et, pour ce qui est de ma vie privée, tu fouines peut-être un peu dedans lorsque tu lis les journaux, les journalistes ton à peu près partout quand ils trouvent quelques potins croustillants. Il se leva de son futon, replaça ses lunettes sur son nez et lui tendit la main attendant qu'elle la serre. Bon, je sais que nous sommes peut-être parti du mauvais pied, mais je vais quand même essayer de me reprendre. Même si je doute que tu veuilles me pardonner après ce que je viens de te faire, je comprendrais entièrement. Si tu n'acceptes pas mes excuses, je ne t'en voudrai pas, je vais simplement m'en aller de ce pas et ne plus jamais t'adresser la parole. Si tu décides toute fois de me pardonner et de me serrer la main, je vais en profiter pour te dire bienvenu à la pension Shimizu, je m'appelle Tanaka Kiyoshi et je suis l'héritier des banques Tanaka. Enchanté.

Elle valait peut-être la peine qu'il lui donne une chance auprès de lui, peut-être serait-elle une bonne amie ou une bonne copine qui sait, même s'il en doutait fortement. Kiyoshi avait beau être très méchant quand il le voulait envers les femmes qui ne lui plaisaient pas, mais il était quand même assez gentleman pour leur donner une chance. Si elle ne voulait pas lui pardonner ses paroles, il pouvait toujours lui tourner le dos et ne plus jamais lui adresser la parole, ça ne froisserait pas du tout son estime personnelle.

Kiyoshi » *J'ai hâte de la voir faire ses preuves,* pensa-t-il.

Kiyoshi » Bon, bon, bon, pas la peine de s'emporter, je ne faisais que te taquiner, quoique je suis entièrement conscient que ce ne soit peut-être pas la meilleure façon de le faire. Je sais quand même me montrer courtois quand je le veux bien. Et, pour ce qui est de ma vie privée, tu fouines peut-être un peu dedans lorsque tu lis les journaux, les journalistes ton à peu près partout quand ils trouvent quelques potins croustillants. Il se leva de son futon, replaça ses lunettes sur son nez et lui tendit la main attendant qu'elle la serre. Bon, je sais que nous sommes peut-être parti du mauvais pied, mais je vais quand même essayer de me reprendre. Même si je doute que tu veuilles me pardonner après ce que je viens de te faire, je comprendrais entièrement. Si tu n'acceptes pas mes excuses, je ne t'en voudrai pas, je vais simplement m'en aller de ce pas et ne plus jamais t'adresser la parole. Si tu décides toute fois de me pardonner et de me serrer la main, je vais en profiter pour te dire bienvenu à la pension Shimizu, je m'appelle Tanaka Kiyoshi et je suis l'héritier des banques Tanaka. Enchanté.

Voila une déclaration bien surprenante ! Elle s'attendait a tout sauf à ça. Mais au moins maintenant, elle connaissait son nom. Tanaka Kiyoshi, elle n'en avait jamais entendue parler. La presse people ne l’intéressait pas le moins du monde et elle se fichait de tout ce qui tournait autour des potins et des ragots.
Héritier des banques Takana. Elle avait donc visé dans le mille, il était bien un gosse de riche arrogant, irritant et un tantinet manipulateur. Mais il avait pourtant quelque chose qui le rendait sympathique et attirant, même si elle ne intéressait pas du tout à ce genre d'homme.

Alice » Hum... Tu as raison, pas la peine de s'emporter ! Même si ta manière de "taquiner" comme tu dis est assez stressante. Mais bon... On va dire qu'il y a pire comme comportement et vu que tu essaye de te "reprendre" je vais moi aussi faire un effort. Elle rajusta son tee-shirt, remit ses cheveux en place et lui fit son plus grand sourire même si elle savait très bien qu'il se foutait d'elle comme de sa première dents de lait. Enchantée Kiyoshi, ravie de faire ta connaissance. Elle lui serrât fermement la main.

Il y avait peu de chance qu'il s’intéresse à elle et encore moins qu'elle s'intéresse à lui, mais ils pouvaient tout de même repartir du bon pied. Après lui avoir serrer sa main qui lui paraissait étrangement douce pour un homme, elle tourna les talons et déposa son formulaire sur le comptoir de l’accueil.

Alice » Si ça ne te dérange pas, je vais te laisser. L'école est grande et je vais visiter. Elle s'inclina ironiquement en lui adressant un petit sourire moqueur. Votre seigneurie, bonne journée !

Elle ne savait pas si il avait remarqué son ton totalement ironique mais elle s'en fichait après tout. Ce n'était qu'un gamin gominé des beau quartiers qui n'avait rien connus de la vie, elle pouvait bien se moquer de lui.

Alice » Hum... Tu as raison, pas la peine de s'emporter ! Même si ta manière de "taquiner" comme tu dis est assez stressante. Mais bon... On va dire qu'il y a pire comme comportement et vu que tu essaye de te "reprendre" je vais moi aussi faire un effort. Elle rajusta son tee-shirt, remit ses cheveux en place et lui fit son plus grand sourire même si elle savait très bien qu'il se foutait d'elle comme de sa première dents de lait. Enchantée Kiyoshi, ravie de faire ta connaissance. Elle lui serrât fermement la main.

Kiyoshi » Tout le plaisir est pour moi, dit-il en lui serrant lui aussi la main.

La main de la jeune fille était un peu rêche, un peu comme celle qui ont l'habitude de souvent utiliser leurs mains pour travailler dehors, faire de la sculpture ou de la peinture ou même de la guitare. Elle était donc dédiée à fond dans son art alors? Elle déposa son formulaire sur le comptoir et voulu prendre congé de lui.¸

Alice »Si ça ne te dérange pas, je vais te laisser. L'école est grande et je vais visiter. Elle s'inclina ironiquement en lui adressant un petit sourire moqueur. Votre seigneurie, bonne journée !

Il savait qu'elle l'avait fait exprès, vu qu'il l'avait durement traitée tout à l'heure, normal qu'elle ait voulu prendre sa revanche sur lui. Elle se tourna pour quitter les lieux, mais à sa plus grande surprise, il la saisit par le bras pour l'empêcher de partir.

Kiyoshi » He he he, pas si vite mon amie. Tu veux déjà partir? Tu devrais assumer les conséquences de m'avoir réveiller tantôt. Que dirais-tu de me tenir compagnie pour une petite heure? Celle que tu m'as privée durant ma sieste. Je te fais visiter l'école par la même occasion. Alors, qu'en dis-tu?

Il ignorait totalement pourquoi il agissait de la sorte, mais il ne voulait pas la laisser partir ainsi, pas après avoir donné une aussi mauvaise impression de lui. Il était clair qu'elle était tannée de le voir, mais Kiyoshi détestait faire mauvaise impression. Et pourquoi pas lui faire visiter en même temps? Comme ça il en apprendrait un peu plus sur elle et saurait pourquoi elle s'était lancée en arts. Peut-être n'était-ce pas pour les raisons qu'il croyait.

Kiyoshi venait de l'attraper par le bras. elle ne s'y attendait pas du tout et resta figé pendant quelques secondes.

Kiyoshi » He he he, pas si vite mon amie. Tu veux déjà partir? Tu devrais assumer les conséquences de m'avoir réveiller tantôt. Que dirais-tu de me tenir compagnie pour une petite heure? Celle que tu m'as privée durant ma sieste. Je te fais visiter l'école par la même occasion. Alors, qu'en dis-tu?

Passer du temps avec lui ?! L'idée lui avait traversée l'esprit mais jamais elle n'aurait pensait que ce serrais lui qui la proposerait. Elle enleva sa bras de sa poigne et passa la main dans ses cheveux, comme à chaque fois qu'elle ne savait pas quoi faire. Rester avec lui permettrait de le connaitre un peu plus, mais en avait elle vraiment envie ?
Elle le regarda dans les yeux. Chercher t-il encore à se moquer d'elle ? Il n'en avait pas l'air et son regard brun profond l'en convaincue.

Alice » Que toi tu me fasse visiter l'école ? Tu te pense donc capable de passer du temps avec moi sans me traiter comme la bassesse du peuple ? Elle n'avait pas voulu dire ça... Elle se reprit alors, le visage rougissant un petit peu. Ha non, désolée... Oublie ce que je viens de dire. J'accepte avec plaisir que tu me fasse visiter l'école ! Elle confirma ses propos par un sourire, un peu moins grand que d'habitude et plus réservé.

Elle ne voulait plus s’énerver. Mais elle n'avait pas pu réagir autrement, il l'avait tellement fait tourner en bourrique avant qu'elle ne voulait plus tomber dans le panneau. Ses yeux ses baissèrent instinctivement et elle commença a tortiller son collier de nacre en forme d'aile d'ange. Une mauvaise habitude qu'elle a quand elle est stressée.
Elle ne voulait plus faire mauvaise impression sur les gens.

Alice » Que toi tu me fasse visiter l'école ? Tu te pense donc capable de passer du temps avec moi sans me traiter comme la bassesse du peuple ?

Il haussa un sourcil à la réplique. Très bien, si elle voulait le prendre ainsi alors qu'il était sincère... Puis elle se rattrapa en rougissant légèrement et termina le tout avec un charmant sourire.

Alice » Ha non, désolée... Oublie ce que je viens de dire. J'accepte avec plaisir que tu me fasse visiter l'école !

Voilà qui était mieux! Il avait commencé à s'inquiéter un peu sur le coup, croyant qu'il avait tellement fait une mauvaise impression qu'il avait raté toutes ses chances avec elle.

Kiyoshi » Oh, je ne t'en veux pas que tu m'aies traité de cette façon, je t'ai traité de la sorte tout à l'heure, alors c'est normal que tu me rende la pareille non? Il sourit en prononçant ses propos, d'un sourire sincère cette fois.

Elle paraissait gênée. Alice tortillait son collier et baissait ses yeux pour éviter de croiser son regard. Il eut un petit rire, elle était plus mignonne comme ça que ce qu'il aurait cru.

Kiyoshi » Pas la peine d'être timide avec moi, je ne vais pas te manger, je me suis excusé tout à l'heure en plus non? Il lui prit la main et se dirigea avec elle vers la cours intérieure de l'école. Tu me suis? Je n'ai pas envie de te perdre en chemin, sinon le blâme ira sur moi au final. Il lui fit un clin d'oeil.

Kiyoshi s'arrêta finalement au beau milieu de la cours, Alice à sa suite en fit autant.

Kiyoshi » Je sais que tu es nouvelle ici et que tu n'y connais pas grand chose, mais si tu as une préférence sur quel lieu tu aimerais visiter en premier fait le moi savoir d'accord?

Il attendit patiemment une réponse de sa part. Kiyoshi se trouvait particulièrement docile aujourd'hui, probablement parce qu'il n'avait pas encore fait sa sieste.

Kiyoshi » Oh, je ne t'en veux pas que tu m'aies traité de cette façon, je t'ai traité de la sorte tout à l'heure, alors c'est normal que tu me rende la pareille non? Il sourit en prononçant ses propos.

Il s'arrêta quelques instants et la regarda tortiller son collier. Kiyoshi rigola, et affirma avec une certaine sincérité.

Kiyoshi » Pas la peine d'être timide avec moi, je ne vais pas te manger, je me suis excusé tout à l'heure en plus non? Il lui prit la main et se dirigea vers une sorte de cours intérieure dont elle n'aurait sans doute pas soupçonnée l’existence. Tu me suis? Je n'ai pas envie de te perdre en chemin, sinon le blâme ira sur moi au final. Il lui fit un clin d’œil.

Elle ne s'attendait vraiment pas à ce qu'il se montre aussi gentil après leur "engueulade" de tout à l'heure. Mais elle le suivit sans faire d'histoire, le regardant de haut en bas et se laissant entrainer.
Kiyoshi s'arrêta finalement au beau milieu de la cours, Alice en fit autant se demandant ce qu'ils allaient faire.

Kiyoshi » Je sais que tu es nouvelle ici et que tu n'y connais pas grand chose, mais si tu as une préférence sur quel lieu tu aimerais visiter en premier fait le moi savoir d'accord?

Alice ne savait vraiment pas quoi répondre... Elle réfléchit un petit peu et déclamât joyeusement.

Alice » Je pense que je vais plutôt te faire confiance. tu m’emmène ou tu veux et me montre ce que tu semble utile que je connaisse. Ça te vas ?

Alice » Je pense que je vais plutôt te faire confiance. tu m’emmène ou tu veux et me montre ce que tu semble utile que je connaisse. Ça te vas ?

Pas qu'il voulait la faire tomber dans le panneau ou quoi que ce soit du même genre, mais il voulait être certain de se racheter auprès d'elle. Il savait qu'elle n'aurait probablement jamais son niveau d'intelligence, mais n'empêche qu'il allait quand même la traiter en bon être humain, idée de juste restaurer son image auprès d'Alice. Tout le monde trouvait qu'il était beau, intelligent, même s'il avait un sale caractère. C'était une des raisons pourquoi il faisait de l'effet. Il savait aussi qu'elles étaient intéressées par le fait qu'il était le futur successeur de plusieurs banques à travers le Japon. Tant et aussi longtemps qu'elle ne venait pas lui confesser son affection pour lui, ils avaient des chances de rester en bons termes. De toute façon, elle était peut-être elle aussi une génie dans son domaine qui sait... Les arts ne faisaient pas partie de son choix de cours alors, mais il savait qu'il se débrouillait bien partout et peu importait qu'elle était la matière.

Kiyoshi » Hum... c'est comme tu veux je suppose. Étant donné que je connais ton programme, probablement que je pourrais te montrer les lieux qui te seraient utiles.

Il l'amena à la bibliothèque pour commencer. Une grande pièce avec des étagères pleines de livres de toutes sortes, classées selon le genre littéraire ainsi que son auteur.

Kiyoshi » Ici, comme tu as sans doute pu le constater par toi-même, c'est la bibliothèque. On y trouve à peu près de tout, autant les mangas que les livres de Sartre. Je préfère personnellement lire Sartre à Maupassant, son genre littéraire et son style d'écriture ne me plaît pas particulièrement. Je lis rarement des mangas, mais des fois, ils peuvent s'avérer divertissants lorsque je m'ennuie. Sinon je préfère lire les magazines portant sur les cotes de la bourse et la valeur du yen. Je sais pas trop pourquoi, mais lorsque je vais aux États-Unis je me sens plus pauvre tout à coup parce que 1000 yen équivaut à peu près à 10$. Disons que j'avais plus de yen que de dollars US.

Il eut un rire léger, puis se rendit compte qu'elle ne semblait peut-être pas intéressée par ce qu'il venait de compter.

Kiyoshi » Oublie ce que je viens de te dire... Il passa une main dans ses cheveux. Pas que ce soit probablement dans ton intérêt, que ça t'intéresse ou même que tu y comprennes quoique ce soit.

Kiyoshi venait encore de probablement faire une gaffe. Il savait qu'elle étudiait les arts, mais peut-être qu'elle s'y connaissait en littérature, devise monétaire et cote de bourse. Il venait peut-être encore une fois de l'insulter sans s'en rendre compte. Il avait toujours eu cette habitude de prendre les gens pour des moins que rien, le simple fait d'essayer de restaurer son image à son égard était plus difficile que prévu...

Kiyoshi » Hum... c'est comme tu veux je suppose. Étant donné que je connais ton programme, probablement que je pourrais te montrer les lieux qui te seraient utiles.

Elle réfléchit un petit peu. Le fait qu'il connaisse son programme le gênée mais bon, maintenant ça ne changeait plus rien.

Alice » D'accord, je te suis !

Il l'amena à la bibliothèque pour commencer. Une grande pièce avec des étagères pleines de livres de toutes sortes, classées selon le genre littéraire ainsi que son auteur.
Alice, fan de lecture, écarquilla les yeux et contempla avec émerveillement les milliers de livres sur les étagères de bois.
Elle tourna la tête vers Kiyoshi.

Kiyoshi » Ici, comme tu as sans doute pu le constater par toi-même, c'est la bibliothèque. On y trouve à peu près de tout, autant les mangas que les livres de Sartre. Je préfère personnellement lire Sartre à Maupassant, son genre littéraire et son style d'écriture ne me plaît pas particulièrement. Je lis rarement des mangas, mais des fois, ils peuvent s'avérer divertissants lorsque je m'ennuie. Sinon je préfère lire les magazines portant sur les cotes de la bourse et la valeur du yen. Je sais pas trop pourquoi, mais lorsque je vais aux États-Unis je me sens plus pauvre tout à coup parce que 1000 yen équivaut à peu près à 10$. Disons que j'avais plus de yen que de dollars US.

Il rigola légèrement. Son rire la fit sourie et elle ne s'y connaissait pas spécialement en économie mais elle savait bien ce qu'il ressentait.
Il se ravisa soudain.

Kiyoshi » Oublie ce que je viens de te dire... Il passa une main dans ses cheveux. Pas que ce soit probablement dans ton intérêt, que ça t'intéresse ou même que tu y comprennes quoique ce soit.

Alice » Pour commencer, j'aime beaucoup lire Sartre, il reste selon moi meilleur que Maupassant. Molière aussi est un auteur que j'apprécie avec, bien qu'il soit plus actuel, Pierre Bottero.
Après, il est vrai que je ne m'y connais pas beaucoup en économie ou en bourse, mais il me semble que tu as tout à fait le droit d'en parler et je serrais ravie de t'écouter et d'en apprendre un peu plus sur le sujet.

Elle sourit d'un sourire chaleureux. Elle ne voulait pas que leur relation retombe au niveau de ce qu'elle était il y a à peine une heure. Ça serrait trop dommage vu les efforts qu'ils avaient fournit tout les deux.